Mariama Bâ et Djaïli Amadou Amal : Une si Longue Lettre des (Im)patientes

Titelangaben

Tchokothe, Rémi Armand:
Mariama Bâ et Djaïli Amadou Amal : Une si Longue Lettre des (Im)patientes.
In: Hybrida : Revue Scientifique sur les Hybridations Culturelles et les Identités Migrantes. (2021) Heft 2 . - S. 201-224.
ISSN 2660-6259
DOI: https://doi.org/10.7203/HYBRIDA.2.20603

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Abstract

Cette contribution « Mariama Bâ et Djaïli Amadou : Une si Longue Lettre des (Im)patientes » relit/relie le classique Une si longue lettre (1980) de la sénégalaise Mariama Bâ au prisme de l’inter-actualité avec Les impatientes (2020) de la camerounaise Djaïli Amadou Amal en mettant un accent sur la complémentarité 1. Biographique. 2. Stylistique (lettre contée munyalement comme thérapie libératrice et émancipatrice). 3. Narratologique (voix et voies des (im)patientes) et 4. Philosophico-lexicale (des mots du pulaaku sur les maux de la polygamie). J’insiste néanmoins sur Les Impatientes car on ne compte plus les travaux publiés sur Une Si Longue Lettre alors qu’on trouve pour le moment jusque quelques entretiens dans les médias avec Djaïli Amadou Amal. Cet essai s’appuie sur une philosophie/théorie proposée par Les Impatientes pour étudier le statu quo sur le sort des femmes dans deux contextes musulmans. Par ailleurs, il contribue à la constitution d’un corpus critique sur l’œuvre de la voix littéraire féminine émergente au Cameroun.